jeudi 28 mars 2013

Panthéon

Non seulement Moto revue Classic me fait l'honneur de me confier une rubrique "souvenirs", conférant ainsi à un quasi perdreau de l'année, une aura de "statue du commandeur" quelque peu imméritée, mais ils ont eu en plus l'incroyable gentillesse de s'intéresser à mes projets de Triumph Wasp. Foncez donc chez votre kiosquier favori pour acquérir à vil prix leur dernier opus :
Immortalisées par les superbes photos de Fabrice Berry, vous y trouverez outre plein d'articles passionnants, les trépidantes aventures de mon pote Christophe Game au guidon de mon dernier jouet.


lundi 25 mars 2013

Le dieu du rade

Il y a peu, la classieuse marque de blousons et accessoires de cuir HELSTONS est venue faire quelques photos au bouclard, pour un nouvel opus de sa communication un rien vintage et toujours particulièrement soignée. 
Voir : http://www.helstons.net/ ou  http://www.facebook.com/helstons.france.
Allez savoir pourquoi, à cette nouvelle, chez ceux avec qui je partage le bouclard, l'image de pépèttes sexy, moulées dans des cuirs torrides, langoureusement lascives sur nos Triumph et sous les flashs crépitants, s'est instantanément imposée !!!

En fait de mannequinat à la plastique avantageuse, à leur immense déception, il n' y avait .... que moi !
D'où le surnom (voir titre) que ces coyotes fielleux et sans aucun doute jaloux, m'ont instantanément attribué. Mais bon je ne leur en veux pas, ou pas trop, la preuve :

Un grand merci au délicieux Lofti Hammadi, le photographe attitré de la marque HELSTONS pour sa patience et sa gentillesse lors de cette fraîche et papoteuse séance de prise de vues. Lui non plus ne nous en a pas voulu, la preuve, le crédit de la dernière photo (la plus belle des trois, forcément) lui appartient.

mercredi 20 mars 2013

Résurrection

Au fin fond du bouclard, dormait tranquillement un vieux tour, à courroies, qu'un pote m'avait donné en 83/84 et qui nous avait en son temps rendu bien des services notamment parce qu'il était interrompu. Puis avec les  années, une utilisation chaotique, le manque d'entretien, le manque de savoir-faire, ce vénérable objet était tombé dans une léthargie proche du coma, presque déjà une fossilisation. Mais on le trouvait beau et comme ce type de machin est un peu compliqué à bouger, il s'était peu à peu transformé en une sorte de portrait d’aïeul accroché sur la cheminée.

Puis un jour, sans aucun signe avant coureur même si avec la proximité de Pâques on aurait pu se douter de quelque chose, est arrivé ... Le Sauveur, sous les traits de mon pote Meyer qui est littéralement tombé en arrêt devant l'objet et avec une ferveur étonnante, a instantanément entrepris de le démonter, de le nettoyer  ;
Là il fait tout de même 4° dans le local, mais manifestement  le feu de la passion, que dis-je ; la foi, irradie !
Nettoyage fonctionnel, graisse Belleville, remontage soigné, réglages fins, l'objet fait jouer ses articulations à nouveau souplement et s'avère plutôt bien fringuant pour un vénérable très vieux monsieur. Car non seulement, Le Sauveur a agi mais il a aussi passé la nuit en recherches pour nous annoncer fièrement que nous avions là un Cazeneuve  de 1922,  ce qui en soi n'est déja pas rien mais qu'en plus ce modèle là est un véritable "Milestone" dans l'histoire de la machine outil française, quasi un monument !
Depuis Meyer, on ne rentre plus au bouclard sans aller faire une génuflexion devant l'objet ressuscité et on envisage presque de faire visiter.

samedi 16 mars 2013

Victime de l'espionnage industriel

Alors que comme à mon habitude, dans le plus grand secret, à l'intérieur de locaux pourtant hautement sécurisés, je procédais à quelques montages délicats sur un prototype quasi révolutionnaire, j'ai été victime d'un contrat exécuté par un ex de la CIA ou du MI 5 au profit d'un gros industriel du secteur de la moto, sans doute et non sans raison très inquiet pour son avenir et prêt à tout pour s'approprier d'ultimes avancées technologiques.

Bref un espion professionnel  ou un traître de mon entourage m'ont volé ces précieux clichés :


Là où on voit que c'est vraiment de l'espionnage industriel, c'est qu'il n'a pas hésité à fouiller pour s'approprier les secrets techniques les mieux gardés :
Et dire que, concentré sur mes difficiles tâches de conception réalisation, je n'ai rien vu :
A la réflexion, vu l'enjeu, je pense qu'ils ont du utiliser un robot moustique espion équipé d'une micro caméra et piloté via satellite depuis le japon !